Le 30 mars, heure locale, la Conférence et exposition sur les communications par fibre optique (OFC) ont débuté aux États-Unis a ouvert ses portes en grande pompee. Yangtze Optical Fibre and Cable Joint Stock Limited Company (ci-après dénommé « YOFC », code d’action : 601869.SH, 06869.HK) a présenté à l'industrie mondiale, lors de l'OFC, ses derniers résultats en matière de technologie des fibres à âme creuse.
Luo Jie, directeur technique de YOFC et directeur du Laboratoire clé national pour la technologie avancée de fabrication et d'application des fibres optiques et des câbles optiques (ci-après dénommé « YOFC-SKL »), a été invité à participer à un symposium thématique au cours duquel il a présenté les avancées significatives de YOFC dans le domaine de la technologie des fibres à âme creuse, notamment en ce qui concerne le facteur d'atténuation, la longueur de fabrication et la dispersion des modes de polarisation. Notamment, la longueur d'une seule fibre optique a dépassé les 20 kilomètres et le facteur d'atténuation minimal a été maintenu à 0,05 dB/km. Il s'agit de l'atténuation la plus faible enregistrée à ce jour pour une fibre optique, bien en deçà des limites des fibres traditionnelles à âme pleine.
Les fibres à âme creuse, considérées comme une technologie de rupture pour la prochaine génération de communications optiques, utilisent une conception structurelle spéciale pour confiner les signaux optiques à l'intérieur d'un cœur de fibre rempli d'air. Cette innovation permet une vitesse de transmission des signaux supérieure d'environ 47 % et réduit le temps de latence d'environ 31 % par rapport aux fibres conventionnelles. Ces améliorations démontrent un potentiel considérable dans les applications sensibles à la latence telles que les interconnexions des centres de données, le traitement des modèles d'intelligence artificielle et les transactions financières. En outre, les fibres à âme creuse présentent des coefficients d'atténuation et de non-linéarité exceptionnellement faibles. Ces caractéristiques en font une solution prometteuse pour surmonter les limitations de capacité des fibres traditionnelles dans les systèmes à grande capacité et à longue distance, y compris les réseaux de communication sous-marins, les lignes de transmission à longue distance et les réseaux de communication d'énergie.
Lors du symposium sur le thème « À quoi ressembleront les futurs systèmes sous-marins », Luo Jie a souligné dans son discours les opportunités et les défis liés au déploiement de fibres à âme creuse dans les câbles optiques sous-marins. Les résultats de simulation et de transmission indiquent que ces fibres ont un grand potentiel pour améliorer la capacité et minimiser la latence dans les futures infrastructures de communication optique sous-marines.
L'exposition OFC se tiendra du 1er au 3 avril au Moscone Center de San Francisco, aux États-Unis, YOFC (stand N°3142) exposera ses fibres à âme creuse structurelle à tube de soutien (ST-HCF), qui mesurent plus de 20 kilomètres de long et sont dotées de droits de propriété intellectuelle indépendants. Elle présentera aussi ses derniers résultats en matière de recherche et développement (R&D) à des clients internationaux.
Après des années de développement, YOFC a réussi à maîtriser des technologies cruciales pour l'industrialisation des fibres à âme creuse grâce à un système de R&D des matières premières totalement indépendant et contrôlable, soutenu par l'équipe de recherche scientifique de l'YOFC-SKL. Une gamme de produits à base de fibres à âme creuse répondant à diverses applications ont été mis au point. À l'avenir, YOFC se tournera vers l'industrie de l'information du futur, et tirera parti des atouts de l'YOFC-SKL pour faire progresser le développement intégré de l'innovation technologique et industrielle et favoriser les percées technologiques clés et l'utilisation à grande échelle pour l'industrialisation des fibres à âme creuse. Cela permettra de fournir des supports à très faible atténuation, à faible latence et à très haute capacité pour les réseaux optiques de la prochaine génération, et nous aidera à jouer un rôle essentiel dans l'amélioration de l'infrastructure numérique mondiale.